Lejzor Moskowicz a été arrêté suite à la convocation du Billet Vert le 14 mai 1941 au gymnase Japy. Il a interné au camp de Beaune-la-Rolande

Dans le cadre des permissions ou bien des libérations temporaires s’inscrit l’intervention de Marion de Prore, propriétaire d’une fabrique de cigarettes, en faveur de Lejzor Moskowitz, interné en juillet 1942 à Beaune-la-Rolande. L’industriel français demanda la libération temporaire de Moskowitz pour la remise en marche de sa fabrique.

Moskowitz reçut des autorités allemandes la permission de quitter le camp pour une période de 15 jours; il fut avisé de cette décision le 21 juillet 1942. Son patron, l’industriel de Prore, qui avait été informé par le Commissariat Général aux Questions Juives qu’il serait pendant cette période responsable de Moskowitz, n’avait pas voulu courir le risque de le surveiller constamment. Il renonça à profiter de la permission que les autorités allemandes (Ober- sturmführer S.S. Heinz Röthke ) lui avaient accordée par lettre du 15 juillet 1942 adressée au Commissariat Général aux Questions Juives (C.G.Q.J.)