Convoi 6
FURMANSKI Jacques
ÂGE
39 ans(10/04/1903)
VILLE DE NAISSANCE
Varsovie(Pologne)
SEXE
Homme
MATRICULE
49248
FURMANSKI Jacques a survécu.
MINIBIO
Icchok Jacques FURMANSKI est né à Varsovie. Il était ingénieur et demeurait à Paris 19e, 64, av. Simon Bolivar. Convoqué par le Billet Vert, il a été arrêté le 14 mai 1941 et interné. Il était marié avec Divirja Papuirmik. Cachée, sa femme a échappé à la déportation. Leur fille Monique a échappé à la déportation. Il est décédé à 59 ans.
Informations sur Icchok Jacques Furmanski convoi 6
Icchok (Jacques) Furmanski est né le 10 avril 1903 à Varsovie (Pologne). Il était le fils de Jacob Furmanski et Brandla née Winawer.
Il est arrivé en France en 1926. Il était ingénieur agricole.Il s’est marié en 1930 avec Divirja Papuirmik et ont eu une fille, Monique, née en 1934. Ils ont habité successivement 9 rue Bargue à Paris 15ème en 1937, 226 rue Lafayette 10ème en 1938, puis 64 avenue Simon Bolivar 19ème en 1939.
Au début de la guerre, il a quitté Paris pour Marçon dans la Sarthe où il a dirigé une laiterie coopérative, puis est revenu à Paris.
Il a été arrêté par la Police française lors de la rafle dite du « Billet vert » le 14 mai 1941 et interné au camp de Beaune-la-Rolande. Il a été ensuite transféré le 4 juillet 1942 au camp de Pithiviers. Icchok Furmanski a été déporté par le convoi 6, parti le 17 juillet 1942 du camp de Pithiviers à destination du camp d’Auschwitz. Son numéro de matricule au camp d’Auschwitz est le 49248. Il a été transféré au camp d’Oranienbourg en octobre 1944 jusque décembre 1944, période à laquelle il a été transféré au camp de Dachau. Il a été libéré à Buchberg par l’armée américaine le 1er mai 1945 et rapatrié à Paris le 24 mai 1945.
Il est décédé en 1963.
Divirja Furmanski née Papuirmik le 10 août 1910 à Varsovie (Pologne) était l’épouse d’Ichhok Furmanski. Ils ont eu une fille, Monique, née en 1934. Elle a échappé à la rafle du Vel d’Hiv le 16 juillet 1942 avec sa fille. Suite à cela, elle est parvenue à cacher sa fille chez une connaissance dans la Sarthe. Divirja a été, elle, cachée dans un premier temps chez Hélène Saillant. Elle a vécu ensuite sous la fausse identité de Denise Firmin et changé une vingtaine de fois d’adresses jusqu’à la Libération.
Divirja Furmanski a été mentionnée dans le témoignage de sa fille Monique Hepner dont un important texte et un témoignage vidéo par sa fille Monique Hepner sont visibles sur le site du Mémorial de la Shoah.